Kevin Chatelain s’est confié à la veille de la quatrième journée de championnat. Le match face à Thonon Évian Grand Genève, son début de saison, l’ambiance au sein du groupe, notre piston gauche fait le point.
Kevin, que retiens-tu du dernier match face au Hyères 83 ?
On ramène un point face à une équipe qui s’est déclarée candidate à la montée, sur un terrain catastrophique. C’est un bon résultat, même si on pouvait mieux faire.
L’équipe enchaîne un deuxième déplacement consécutif. Ce n’est pas trop fatigant ?
Depuis le début de la préparation, l’ambiance est excellente au sein du groupe. Tout est plus simple grâce à ça. Les trajets ensemble, ce n’est que du bonheur et des instants de rigolade. Le groupe vit super bien. On est parti un jour avant, on va pouvoir faire une bonne séance d’entraînement et ensuite bien se détendre avant de se tourner vers le match demain (samedi).
Quel regard portes-tu sur ce début de saison ?
Quand on résume nos trois matchs, on se rend compte que l’on n’a jamais aussi bien joué. On a la maîtrise du jeu, le seul petit problème, c’est que l’on n’arrive pas à finir nos actions. Mais je ne me fais aucun souci, ça va venir très vite. Quand on aura le déclic et que l’on concrétisera nos actions, on fera très mal.
Qu’attends-tu de ce match face à une équipe qui n’a rien d’un promu ?
Toutes les équipes ont le même niveau dans ce groupe. Il n’y a pas un match facile. On s’attend comme chaque semaine à un immense défi. On se fixe surtout sur notre jeu, sur comment mieux concrétiser nos occasions et comment être plus solide en défense. C’est un travail de perfectionnement, basé sur notre jeu plutôt que sur celui de l’adversaire. On a confiance en nos qualités. On vise clairement les trois points. Le championnat est encore long. Il reste énormément de matchs. On aime tous jouer ensemble et c’est le principal.
D’un point de vue personnel, que penses-tu de ton début de saison et de ton rôle de piston ?
Je me sens au top de ma forme. Je suis content d’enchaîner les matchs. Piston, c’est clairement mon poste préféré. Cette position me laisse plus de liberté offensive et défensive. J’ai tout le couloir pour moi. Cela me permet de m’exprimer au mieux. Physiquement, je n’ai jamais terminé autant de matchs en étant autant rincé. Jusqu’au lundi soir, je suis dans un état lamentable (sourire). Mais j’aime courir, enchaîner les courses et faire beaucoup d’efforts et de sprints. À ce poste, je peux aussi bien défendre qu’attaquer.
