Vincent Muratori : « Une épopée en Coupe de France laisse des souvenirs indélébiles »

Notre défenseur, grand habitué des parcours en Coupe de France lui qui a vécu une finale en 2010 avec l’AS Monaco, s’est confié au moment où le RC Pays de Grasse s’apprête à vivre le premier 16e de finale de Coupe de France de son histoire.

Vincent, qu’est ce que cela représente de vivre une nouvelle aventure en Coupe de France, avec cette fois le maillot du RC Pays de Grasse sur les épaules ? 

C’est une magnifique opportunité pour le club. Le stade sera une nouvelle fois plein. Je suis heureux que les gens de Grasse et d’autour viennent nous supporter et nous encourager dans notre parcours. Une épopée en Coupe de France, ça soude un groupe. Ce sont des souvenirs indélébiles.

Quel regard portes-tu sur cette équipe de Rodez, qui a sorti l’AS Saint-Étienne et l’AS Monaco, les deux fois aux tirs au but ?

Ils font un beau parcours, ils ont beaucoup de mérite. Être mené 2-0 à l’extérieur et revenir dans le match, c’est vraiment fort. En Ligue 2, ils jouent le maintien. Mais j’ai connu ça avec Nancy. Les matchs de Coupe de France se jouent à fond et peuvent donner confiance pour le championnat. Je suis convaincu qu’ils vont tout donner. À nous de nous hisser à leur niveau et de montrer un beau visage de notre équipe.

Comment avez-vous abordé cette rencontre ?

Comme un match de National 2 ! Le staff a analysé l’équipe, notamment à travers la vidéo, comme d’habitude. Rodez évolue deux divisions au-dessus, il faudra être à 100% et même plus pour essayer de les gêner. Sur un match, tout est possible. C’est aussi ça la magie de la Coupe de France.

L’absence de prolongation est-il un avantage face à une équipe d’un niveau supérieur ?

On a forcément tendance à le penser. Mais selon moi, si on se contente d’un attaque/défense pendant 90 minutes en espérant les tirs au but, ça ne passera pas face à des joueurs de cette qualité. Il ne faut pas faire de calculs.

Comment le groupe traverse-t-il ce parcours en Coupe de France, notamment les plus jeunes ?

Vivre ce genre de moment à 19, 20 ans, c’est quelque chose de fort. Face à La Tamponnaise, je me suis rendu compte pendant le match que certains joueurs avaient beaucoup de pression. Nous étions légèrement favoris et nous avions cette « obligation » de passer. J’espère que cette fois, nous allons jouer plus libérés. Nous n’avons rien à perdre, nous allons tout donner pour montrer notre meilleur visage.