Nicolas Soumah : « Avec un public comme celui-là, on peut aller très loin »

Notre entraîneur adjoint est revenu sur le parcours en Coupe de France et s’est projeté sur les rencontres de championnat à venir, à commencer par celle contre l’AJ Auxerre, ce samedi soir (18h).

Comment le groupe s’est-il remis de la Coupe de France ?

Les joueurs se sont tout de suite remis au travail. Nous sommes vite passés à autre chose. Nous savions que tôt ou tard, cette aventure allait s’arrêter. Notre priorité, et on l’a toujours répété, c’est le championnat.

Que retiens-tu de ce parcours exceptionnel ?

On est forcément frustré par ce dernier match. Voir ce stade, cette communion avec le public, cette ferveur, et vivre ce scénario, c’est difficile. Mais on en retient le positif, avec un 16e de finale historique et une rencontre face à Rodez où nous avons plus que rivalisé avec une équipe de Ligue 2. Nous avons donné une magnifique image du club et c’est une belle récompense pour les dirigeants, le staff, les joueurs, les bénévoles et toutes les personnes impliquées au quotidien auprès de nous.

Place au championnat désormais après cette parenthèse enchantée. Comment abordez-vous les matchs à venir, avec plusieurs rencontres face à de solides équipes du groupe ?

C’est un nouveau championnat qui démarre, avec un déplacement compliqué à Auxerre, puis deux réceptions importantes contre Hyères et Thonon. Les deux derniers matchs de Coupe de France nous ont permis de faire venir énormément de monde au stade. Notre parcours, on le doit aussi à cette ferveur. Avec un public comme celui-là, on peut aller très, très loin.

Quelle analyse fais-tu de la réserve de l’AJ Auxerre, qui réalise une grosse saison ?

C’est une équipe réserve qui n’a rien d’une réserve. Ils ont un effectif digne d’une équipe de N2 qui joue la montée. Athlétiquement, ils ont beaucoup de qualités. Ils sont forts défensivement et à l’aise dans les transitions. C’est rare que les équipes réserves soient dans le haut du classement et eux le sont. C’est un vrai test.

Personnellement, comment te sens-tu au club et dans ton rôle depuis presque deux saisons ?  

Je suis encore plus épanoui qu’à mon arrivée. Je suis arrivé il y a bientôt quatre ans et j’ai énormément appris, notamment auprès de la génération des Mafouta, Delerue, Reibec Benomar, Robalo… Ils m’ont permis d’appréhender au mieux cette transition entre ma carrière de joueur et celle d’entraîneur. Karim (Adsa) m’a aussi énormément appris, notamment dans les relations humaines. Je tiens à souligner le travail qu’il fournit au quotidien auprès de l’équipe première mais aussi de l’association. Il participe grandement à notre projet de faire du RC Pays de Grasse un club global, des plus petites sections jusqu’à l’équipe fanion.